Nouvelles de Mathieu

Voici le lien qui vous emmènera tout droit direction: le Japon! http://picasaweb.google.fr/mathieu.anselmino/ Japon, 2e jour, 15 décembre. Konbanwa mina ! Ce n’est que mon 2 ème jour à Tokyo, et j’ai déjà vu tant de chose que je ne sais pas comment l’écrire. Après une arrivée sous une pluie battante, j’étais bien content de trouver Yukari pour m’attendre à l’aéroport. Grace à elle et son copain, j’ai pu arriver sans encombre à mon hôtel, et il s’avère que se déplacer dans Tokyo est déjà une aventure en soi. Je me suis beaucoup perdu, parfois volontairement, ou en tout cas sans trop chercher à retrouver mon chemin tant les détours réservent des surprises agréables. Dès le premier jour, j’étais content d’avoir investit dans un bel appareil photo, qui me permet de prendre de beau cliché de scènes parfois lointaine. J’ai commencé par visiter le quartier autour de l’hôtel, puis j’ai débouché sur le parc du palais impérial, non loin. C’est un plongeon dans le japon de l’esthétique, du calme et de la contemplation. En prenant le temps d’observer la façon dont les japonais admirent ce genre de lieu et en les imitant, on peut voir ce qui restait invisible à nos yeux pressés. On comprend ce genre de chose en voyant certain japonais s’endormir sur les banc disposés devant les scènes principales, ou d’autres passer une ou deux heures devant un étang et partir dès qu’ils ont vu une feuille tomber ou une carpe sauter. Peu importe, je suis sûr qu’en passant la journée devant certains de ces lieu de contemplation, on ne verrai pas encore le soin apporté à chaque détail. L’exemple le plus frappant que j’ai vu pour l’instant est sans doute situé à l’arrière du temple Yasukuni, dédié à la paix des guerriers ayant combattus pour leur pays. L’étang, la cascade, et le jardin forment un ensemble d’environ 30X50m. Une fois bien installé devant, on est d’abord marqué par l’équilibre de l’ensemble, malgré la diversité des éléments : un étang doublé d’une mare et d’une rivière, une cascade, des bloc rocheux ou directement le socle support, une quinzaine au moins d’espèces végétales, 3 sortes de carpes, un petit chemin alternant lignes droites, petits ponts et virages serrés… Rapidement, en se laissant aller, on a tout à la fois envie de rire et pleurer à la fois. Pourtant, en patientant encore un peu, tout cela disparaît, et les pensées deviennent totalement libre. Aucune idée de ce qu’elles étaient, car elles volettent sans s’accrocher à rien. C’est dans cet état seulement que l’on voie en même temps la beauté de l’ensemble et l’intensité de chaque détail, relativement à chacun de ses voisins… de telle sorte que l’ensemble devient d’une complexité telle qu’il est tout bonnement impossible de comprendre quoi que se soit en quelques heures. L’art japonais, quand il est réussi, s’élève bien au dessus de ce qu’un homme peu voir, pour toucher directement son âme et lui montrer combien il est petit. J’ai aussi vu 2 musées : la collection impériale, riche d’estampes remarquables, et le musée yasukuni, qui raconte l’histoire des guerres du Japon, mais surtout qui contient les premiers sabres que j’ai pût voir de mes yeux vu. Et si il y a bien une choses que l’on dit de vrai sur le japon, c’est qu’aucun sabre n’égale les originaux. Je vais pas vous refaire la même description que pour les jardins, mais c’est pareil…en plus petit, mais plus concentré. Malheureusement, l’ambiance des musées ne permet guère de les apprécier tant qu’on voudrait, ne serai-ce que parcequ’il est assez inconfortable de rester debout penché sur les objets. (ceci dis, certain nous absorbent facilement plusieurs dizaines de minutes…) Désolé pour ceux que ça intéresse, mais malheureusement, les photos étais interdites dans les musées. J’ai encore 3 musées à voir à tokyo, cette fois dédiés aux sabres, (le musée de la NBTHK et 2 collections privées), mais j’ai peur que se soit la même chose partout. Une seule solution pour voir ces merveilles, venir au Japon. Tokyo oscille sans cesse entre ses moment de contemplation calme et long, et l’effervescence des quartiers commerçant, tout aussi agréable. En se laissant porter par la foule, on finit par se surprendre à crier « Gochiso sama ! » à travers l’échoppe à la fin du repas. (abv « gochiso sama deshita : merci pour le repas litt. Ce fût un festin.) Désolé, mais non, je ne pense pas trop à vous, tant je m’émerveille de chaque chose ici ! La suite au prochain épisode ! Des bises pour tout le monde. Japon, suite. 23 décembre. Bonjour à tous! Sadako Sasaki a 2 ans le 6 août 1945. A 8h15, elle se trouve à 2 kilomètres de l'hypocentre de l'explosion de la première bombe A. Par chance, elle sort indemne d'une explosion qui a fait des victimes dans un rayon d'approximativement 2,5 km. 10 ans plus tard, elle contracte une leucémie. Selon une vieille légende, on dit que si l'on plie 1000 grues de papier, en y mettant son souhait, il se réalisera. Malheureusement, elle meure avant d'y être arrivé. Ses camarades de classes ont finis pour elle, et depuis, des milliers d'enfants envoient chaque jours leurs grues de papiers à Hiroshima. J'écrirai la paix sur vos ailes, et vous volerez autour du monde, de sorte que les enfants ne meurent plus de cette façon. http://www.city.hiroshima.jp/www/contents/1110537278566/files/french2008.pdf La dernière série ne porte volontairement pas de commentaire, d'abord parcequ'il serai dur et limitatif d'expliquer ce que l'ont ressent à Hiroshima, ville de la paix dans le monde, et aussi surtout parceque j'invite chacun à faire par lui même les démarches pour s'informer du passé en pensant à l'actualité, et en prenant soin de comparez différentes sources avant de se faire un avis. Pour les autres séries, vous voyez que mon voyages se passe toujours à merveille, et je crois que pour un français au Japon, j'ai particulièrement de la chance. L'ambiance est difficile à expliquer, les images parlent surement mieux que mes mots. P.S. Certaines photo d'hiroshima sont dédicacée à ceux qui ont des notion de géologie, malheureusement, j'ai mis du temps à comprendre que seul le flash était interdit, pas les photo en soi. Japon fin. 6 janvier. Bonjour à tous! Sennin, omedeto ! Ca fait longtemps que je n'avais pas envoyé de mail commun pour accompagner de nouvelles photos. J'ai passé tout ce temps dans une famille japonaise, en partageant leur vie de tous les jours, et leur enthousiasme pour me montrer le meilleur du Kansai. Les quitter fût très dur. Le Kansai est une région du Japon culturellement très riche et diversifiée, aussi, je n’ai pas manqué d’activité. Comme vous le verrez sur les photos, ce voyage que j’avais prévu d’abord autour des nihonto c’est avéré être plus autour des temples. Malgré ça, j’ai vu beaucoup de sabres, et beaucoup m’ont profondément touché. Vous parler des endroits que j’ai vu serai long et fastidieux, les photos parlent d’elle-même, certain panneaux explicatif sont en photo, je publie au fur et à mesure des commentaires. Je vous laisse donc suivre mon voyage à travers ma galerie : http://picasaweb.google.fr/mathieu.anselmino Vous parler de ma vie ici m’est tout à fait impossible. Comment est-ce que je vis ce voyage intérieurement, qu’est ce que je ressens… ce sont des questions que je ne me pose pas, et que je ne veux pas me poser. Je me contente de vivre, en sachant bien qu’il faudra rentrer, et que le choc sera brutal. Je me sens bien, tout va bien, et je n’ai aucune envie de rentrer. Pourtant, je serai parmi vous dans 3 jours. Alors le mieux reste encore que vous regardiez attentivement les photos, et que vous gardiez vos questions pour mon retour. En faisant comme ça, je pourrai peut-être vous raconter mon voyage avec les anecdotes liées à chaque instant, au gré des dérives de vos questions. Faites en une bonne liste, que se soit animé, et donnez-moi le temps d’une conférence ou d’une soirée l’occasion de ressasser ces souvenirs, c’est le plus grand plaisir que vous puissiez m’offrir. J’embrasse tout le monde, je suis de retour bientôt. PS : Les photos publiées sur internet sont en basse résolution. Si certaines vous intéressent particulièrement, faites moi une demande par mail. Ces photos sont sous une licence creative commons qui vous autorise à les utiliser en me citant comme étant l’auteur (à but non commercial). Si vous désirez user de ce droit, je vous serai gré de m’en informer. Elles sont sur un espace publique pour qu’un maximum de gens en profitent, alors vous pouvez diffuser le liens sans scrupule. Mille pardons pr le post tardif de ces messages, c'est une longue histoire ^^ ...